Représentation de Néodyme au café bar caché à Esch-sur-Alzette (Luxembourg) le samedi 16 août 2025 à 20h30
Avec Alexandrine Tuot
Mise en scène François Camoes
Costume Elodie Steffin
Musiques Morgane Lang et Margaux Radici
Décor Hadaly Scénographie

Si Néodyme était une histoire, elle conterait le destin de Key. Lassée par un corps qui reproduit quotidiennement des gestes appris et arbitraires, elle cherche à entrer à l’intérieur de son subconscient afin d’y trouver les réponses aux réactions qu’elle n’explique pas.

Sa quête de soi, tel un voyage métaphorique, se nourrit de plusieurs tentatives, autopsiant les souvenirs, disséquant les ombres portées, comme pour redéfinir un corps inédit, arraché à son innéité comme le serait une entité allégorique.

Néodyme a été nommée ainsi en référence à l’alliage utilisé en serrurerie. Key manipulera divers objets, clefs, instruments décalés et habitera l’espace comme le fantôme d’un lieu bien vivant. Là où le décor servira de support à sa toile, chaque élément du «soi» y sera exposé comme relique. Là où le corps aura ses limites, le son viendra résonner tel un prolongement du geste, un souffle, un gémissement, un cri…

La musique se glissera à travers ce tout à la manière d’un souffle, laissant échapper les nuances de l’esprit et du corps dans une esquisse d’humanité poétique. A travers elle, c’est aussi aux esprits passifs des spectateurs que le voyage s’adressera..

english

Performance of Néodyme at the café bar cachée in Esch-sur-Alzette (Luxembourg) on ​​Saturday, August 16, 2025, at 8:30 p.m.
With Alexandrine Tuot
Directed by François Camoes
Costume by Elodie Steffin
Music by Morgane Lang and Margaux Radici
Set by Hadaly Scenography

If Néodyme were a story, it would tell the story of Key’s destiny. Tired of a body that daily reproduces learned and arbitrary gestures, she seeks to delve into her subconscious to find answers to the reactions she cannot explain.

Her quest for self, like a metaphorical journey, is fueled by several attempts, autopsiing memories, dissecting shadows, as if to redefine a new body, torn from its innateness like an allegorical entity.

Néodyme was named after the alloy used in locksmithing. Key will manipulate various objects, keys, and unusual instruments, inhabiting the space like the ghost of a living place. Where the setting serves as a support for his canvas, each element of the “self” will be exposed as a relic. Where the body has its limits, sound will resonate like an extension of the gesture, a breath, a moan, a cry…

Music will slip through this whole like a breath, revealing the nuances of the mind and body in a sketch of poetic humanity. Through it, the journey will also address the passive minds of the spectators.